lundi 29 novembre 2010

Le Lac des cygnes 29 novembre 2010 - 5 janvier 2011


Ballet en quatre actes
Sujet de Vladimir Begichev et Vassili Geltser
Musique - Piotr Ilyitch Tchaikovski
Chorégraphie et mise en scène - Rudolf Noureev d'après Marius Petipa et Lev Ivanov
Décors - Ezio Frigerio
Coostumes - Franca Squarciapino
Lumières - Vinicio Cheli

Orchestre Colonne
Direction musicale - Simon Hewett
Production créée pour le ballet de l'Opéra national de Paris le 20 décembre 1984

Stéphane Bullion (Wolfgang)

Argument (source : Opéra national de Paris)
 En gris, différence du découpage musique/chorégraphie  Noureev

Prologue, vision anticipée du dénouement
 
Stéphane Bullion - Karl Paquette (Siegfried)


ACTE I
1 Scène : Fête au palais - 2 Valse - 3 Scène (allegro moderato) - 4. Pas de trois (sauf la séquence II) (Le n°5 passe à l'acte III pour le pas-de-deux du « Cygne noir ») - 6 Pas d'action (ici le précepteur Wolfgang et le Prince) - 7 et 8 Danse des coupes (bal et polonaise - dansée, ici, uniquement par des garçons) Ajout d'une variation pour Siegfried : la séquence II - andante sostenuto - du n°4 - 9 Finale (le Prince - qui, dans les versions traditionnelles, part pour la chasse - reste ici, seul en son palais)
Béatrice Martel (La reine) - Karl Paquette - Stéphane Bullion

On fête l'anniversaire du prince Siegfried. Wolfgang, le précepteur du jeune homme, lui présente les invités.
La Reine, mère du Prince, entre accompagnée des chevaliers. Elle convie l'assemblée à se réjouir avec elle : bientôt le prince va prendre femme. Il devra demain, la choisir parmi les jolies jeunes filles qu’elle a fait venir.

Stéphane Bullion - Karl Paquette

Le Prince semble absorbé par d'autres pensées. Le précepteur essaie de le ramener à la réalité, aux devoirs qui l'attendent, mais déjà l'esprit de Siegfried s'est évadé.


ACTE II
10 Ouverture - 11 Entrée d'Odette - 12 Entrée des Cygnes - 13 Danse des Cygnes séquences de l à VII mises dans l'ordre suivant : I. Valse, V. Pas d'action : adage , (Odette et le Prince) - IV. Petits Cygnes (allegro moderato) - VI. Grands Cygnes, III. Variation du Prince (habituellement coupée), II. Variation d'Odette (moderato assaï), VII. Coda - 14 Finale


Le Prince - perdu dans ses songes – voit surgir une femme-cygne, toute blanche, la tête ornée d'une petite couronne. Emerveillé, Siegfried s'approche d'elle : elle lui confie qu'elle est princesse, que son nom est Odette et qu'elle a été changée en cygne - ainsi que d'autres jeunes filles victimes, comme elle, des sortilèges du méchant Rothbart ; elle ne pourra être délivrée de ce maléfice que par celui qui lui donnera son amour pour toujours. Touché, Siegfried offre à Odette d'être son sauveur.

Malgré les interventions d'un grand oiseau de proie (Rothbart) qui trouble leur doux entretien, Odette et Siegfried échangent d'amoureux serments. Les compagnes-cygnes d'Odette forment un rempart de leurs ailes, pour les protéger des agressions de Rothbart.

Emilie Cozette - Karl Paquette

Siegfried demande à Odette de se rendre au bal que demain la Reine, sa mère, donne au Palais et au cours duquel il doit choisir celle qui sera sa femme. Il la prie instamment de venir, car c'est elle qu'il veut épouser. Odette proteste que cela lui sera impossible : sa condition de cygne le lui interdit. Siegfried, alors, affirme qu'il ne veut pour épouse aucune autre femme et jure à Odette une fidélité éternelle. Adieux. Avec l'aurore, les apparitions se dissipent. Le Prince reste bouleversé.

ACTE III
15 Entrée des invités - 16 Danse des nains (entrée de la Reine).- 20 Danse hongroise (czardas) - 21 Danse espagnole différents - 22 Danse napolitaine - 23 Mazurka - 17 Valse (présentation des fiancées) - 18 Allegro (entrée de Rothbart et d'Odile) Le n°l9 est - en partie - reporté à l'acte suivant et fait place au pas d'action du « Cygne noir» 2  sur la musique du n°5 de l'Acte I, avec ajout d'une variation pour Rothbart (valse également tirée de ce n°5 de l'acte I) - 24 Finale

Karl Paquette - Emilie Cozette (Odile) -  Stéphane Bullion (Rothbart)

Dans le palais en fête, le maître de cérémonies donne le signal des réjouissances. La Reine conduit son fils, un prince Siegfried qui semble absent, comme étranger au monde qui l'entoure.

Après le divertissement des danses folkloriques des pays ayant envoyé leurs ambassadeurs, on présente au Prince les jeunes filles susceptibles de retenir son attention, et parmi lesquelles il pourrait choisir sa future épouse.

Stéphane Bullion - Karl Paquette
Il les refuse toutes. Quand, soudain, survient une créature mystérieuse, qui ressemble à Odette étonnamment.
C'est elle, à n'en plus douter ! Comme envoûté par cette image, Siegfried ne voit qu'elle, n'entend plus qu'elle, en qui il croit reconnaître sa bien-aimée.
Elle n'est pourtant qu'Odile, la fille de Rothbart que celui-ci - par un de ces tours de magie qui lui sont familiers - a transformée en sosie d'Odette. Et c'est elle que le Prince, abusé par la supercherie, demande en mariage.
Rothbart triomphe : Siegfried vient de se parjurer, perdant à jamais celle qu'il aimait. Odette ne pourra plus être sauvée.

Stéphane Bullion- Emilie Cozette


ACTE IV
25 Ouverture - 26 Entrée des Cygnes - 27 Danse des Cygnes - 28 Entrée d'Odette - 29 Scène finale (entrée du Prince)  Adage sur la musique de la séquence III du n° 19 de l'Acte III Tempête

Siegfried, prenant conscience de sa lamentable erreur, s'abîme dans son chagrin. La vision du lac se renouvelle. Au milieu des cygnes, ses soeurs infortunées, Odette pleure son amour perdu. Tout est fini.

Emilie Cozette - Karl Paquette

La "trahison" de Siegfried - même involontaire - entraîne l'accomplissement du mauvais sortilège : Odette ne pourra, désormais, recouvrer sa forme humaine.

Traversé par le remords, le Prince supplie Odette de lui pardonner. Trop tard. Rothbart enlève Odette à Siegfried. Le rêve est brisé.

Stéphane Bullion - Emilie Cozette - Karl Paquette

samedi 27 novembre 2010

Rencontre Apollon

Emilie Cozette (Terpsichore) - Hervé Moreau (Apollon)
Rencontre autour d'Apollon, Amphithéâtre Bastille, 27 novembre 2011
Avec Emilie Cozette et Hervé Moreau
Laurent Hilaire (maître de ballet) et Kathy Ernould (chef de chant)

dimanche 21 novembre 2010

samedi 20 novembre 2010

samedi 13 novembre 2010

Rencontre Lac des cygnes

Christophe Duquenne (Siegfried)


Rencontre autour du Lac des Cygnes, Amphithéâtre Bastille, 13 novembre 2010
Avec Christophe Duquenne et Ludmila Pagliero
Patrice Bart (maître de ballet) et Elena Bonnay (chef de chant)

mardi 9 novembre 2010

Paquita


Stéphanie Romberg - Guillaume Charlot - Stéphane Bullion


Cette saison a présenté une belle variété de Paquita, ballet snobé par les anciens, si l’on excepte Marie-Agnès Gillot et Karl Paquette qui se sont unis pour défendre le style Lacotte contre la jeunesse montante, mais tout à fait à la hauteur dans l’ensemble.
Paquita est un ballet aux pas compulsifs soutenus par une musique pompière qui lassent quand même très vite et dans ce contexte, l’investissement des danseurs dans le petit plus qui fait passer la logorrhée chorégraphique était largement bienvenue.

 Marie-Agnès Gillot - Karl Paquette

Avec Marie-Agnès Gillot, virtuose de l’absolu, il ne semble y avoir d’apesanteur que lorsqu’elle doit frayer avec son partenaire, un Karl Paquette pourtant zen jusqu’au bout des doigts. Le feu et le coton font relativement bon ménage et le piment apporté par Vincent Chaillet a fait de ce trio une distribution finalement pas si déséquilibrée qu’il n’y paraissait au premier abord, tant au point de vue déploiement scénique que de l’interprétation et la complémentarité des uns et des autres. Des représentations solides techniquement, rondement épaulées par un Iñigo autoritaire et charismatique et une Paquita éclatante de facilité, un humour second degré très bien assumé, théâtral juste ce qu’il faut pour ne pas forcer l’incongruité de leur appariement et s’en accommoder même  avec intelligence.

Nicolas Paul
Les défections en masse chez les danseurs masculins ont assorti une deuxième fois Karl Paquette à une danseuse improbable. Tout du moins l’ennui distillé par l’interprétation terne d’une Myriam Ould-Braham à la danse particulièrement lisse et éteinte a permis à ce dernier de faire ressortir une personnalité sur scène plus flagrante qu’avec Marie-Agnès Gillot. L’Iñigo noir et trouble de Nicolas Paul a également souffert du manque de répondant de cette Paquita bien trop scolaire, seule véritable déception de cette série.

Stéphane Bullion - Emilie Cozette

Stéphane Bullion, Emilie Cozette et Yann Saïz, sont les plus romantiques et se servent de tout pour construire autour de cette histoire assez maigre, une véritable comédie : ils ancrent dans une danse dont ils délimitent bien les fonctions, l’insoutenable excitation du flirt et de la jalousie et en imposent avec la grandeur sereine de leur dernier acte.
L’équipe réunie très homogène, vraiment rodée à l’art de comédie, a fait décoller l’histoire vers un burlesque de bon ton, délicatement servi par des artistes subtiles et sur la même longueur d’onde. Pour l’occasion, Stéphane Bullion se pare à bon escient de son rare et précieux sourire et Emilie Cozette d’une autorité lumineuse.

Emilie Cozette - Yann  Saïz

Emilie Cozette fait montre dans ce ballet à la fois d’une maîtrise scénique tant envers le puissant gitan au cœur tendre de Yann Saïz qu’elle soumet avec un savoir faire malicieux, que vers le doux et naïf Lucien tour à tour rêveur et romantique au premier acte, ingénu et curieux dans la scène de la taverne, puissant et protecteur dans le grand pas.

Stéphane Bullion - Emilie Cozette


L’éblouissante Dorothée Gilbert aurait pu briller encore plus si elle avait été soutenue par ses partenaires, un Mathieu Ganio compassé sur le plan dramatique, manquant un peu de mordant techniquement, et à l’inverse un Stéphane Phavorin en excès théâtral qui fait qu’en dernier lieu, elle donnait l’impression de danser seule et, presque uniquement pour elle, rejetant ses partenaires aux marges de l’histoire au profit d’une démonstration personnelle de technicité. Ballet narratif ? Que nenni !

Ludmila Pagliero
Pauline Verdusen - Séverine Westermann

Mathieu Ganio, peut-être étouffé par l’exubérante Dorothée, a paru plus à l’aise avec la sereine Ludmila Pagliero. Le couple est en effet plus équilibré et la danseuse s’est très intelligemment adaptée au jeu un peu maladroit du danseur. Comme Dorothée Gilbert, elle n’a pas non plus été servie par l’Iñigo d’Allister Madin qui semblait sortir d’une caricature de bande dessinée, mais on accorde à la jeunesse du danseur ce qui semble plus problématique chez Stéphane Phavorin qui a trop tendance à tirer sur le comique ridicule des rôles qui ne sont parfois qu’humour caustique, voire sans humour du tout. Ludmila Pagliero avec une danse fluide et intégrée dans l’histoire a quand même imposé une Paquita des plus plaisantes.
Cette production créée en 1981 et souvent reprise a par ailleurs montré l’excellence du corps de ballet, peut-être est-il  temps de tourner la page sur ce succès. 

Pauline Verdusen - Stéphane Bullion - Marie-Solène Boulet - Emilie Cozette


dimanche 7 novembre 2010

lundi 1 novembre 2010

Artistes

Le Jeune homme et la mort - Stéphane Bullion