samedi 24 novembre 2007

Pleins Feux Paquita

Mais que dit Laurent Hilaire ?
Stéphane Bullion et Dorothée Gilbert


Pour le Pleins Feux consacré à Paquita, Laurent Hilaire fait répéter Stéphane Bullion (Iñigo et Lucien) et Dorothée Gilbert.
Conseils précis, coup d'oeil parfait, corrections et suggestions, efficacité totale chez le maître de ballet. Les élèves travaillent, mais s'amusent aussi... Les spectateurs sont aux anges...

C'est drôle parfois....

samedi 10 novembre 2007

Le Songe de Médée-Genus 26 octobre-10 novembre 2007


Le Songe de Médée

Chorégraphie - Angelin Preljocaj
Musique - Mauro Lanza (commande de l'Opéra de Paris et de l'Ircam-Centre Pompidou)
Décor - Thierry Leproust
Costumes - Gilles Rosier
Lumières - Patrick Riou
Ensemble Court-Circuit
Direction musicale - Pierre-André Valade/Fabrice Pierre
Ballet créé pour le ballet de l'Opéra de Paris le 5 novembre 2004

Le sujet (source www.operadeparis.fr)
Le mythe grec de Médée, que les tragédies d’Euripide (431 av. J.-C.) et de Sénèque (61-62 apr. J.-C.) ont contribué à structurer, a traversé les siècles pour être inlassablement revisité par les penseurs, poètes ou écrivains de l’Europe ancienne ou moderne. Ce personnage nourrit, dès le XVIIe siècle, les scènes dramatiques et lyriques avant que les chorégraphes ne s’y intéressent (Jean-Georges Noverre / 1763 ; Martha Graham / 1946 ; Birgit Cullberg / 1950 ; John Neumeier / 1990…). L’histoire de Médée débute avec l’arrivée des Argonautes en Colchide (l'actuel Caucase ) qui, sous le commandement de Jason, sont venus s’emparer de la Toison d’or. La Toison était détenue par le roi Aétès, père de Médée. Celle-ci, éprise de Jason et habile magicienne, trahira les siens pour aider Jason à obtenir l’objet convoité, en échange d’une promesse de mariage. Elle suivra Jason à Corinthe et lui donnera deux fils. Mais celui-ci l’abandonnera pour épouser la fille de Créon (roi de Corinthe). Médée emploiera alors tout son pouvoir à sa vengeance, allant jusqu’à tuer leurs propres enfants.

Jason
Stéphane Bullion

Genus
Chorégraphie - Wayne McGregor
Musique - Joby Talbot et Deru
Décor et costumes - Vicki Mortimer
Vidéo - Ravi Deepres
Lumières - Lucie Carter
Création

"L’influence révolutionnaire des théories de l’évolution et de la sélection naturelle du biologiste Charles Darwin continue d’imprégner notre culture contemporaine et ces théories sont pour moi une source personnelle de fascination. Depuis les représentations anatomiques détaillées du projet Visible Human Project jusqu’à la classification génétique de pointe, en passant par la mise au point de systèmes autopropageables pour le marketing viral, la vision radicale élaborée par Darwin impose sa marque de manière provocante. Pour Genus, ces interprétations modernes de la pensée darwinienne entrent en collision avec une série de références autobiographiques pour créer un récit non linéaire énigmatique. Dans un monde acoustique, à la fois oratorio moderne et force électronique, où un riche paysage de cinéma entre en mutation avec son environnement minimaliste, le corps moderne lutte pour son existence."
Wayne McGregor (septembre 2007)

Genus
Stéphanie Romberg et Christophe Duquenne

samedi 20 octobre 2007

Roméo et Juliette 5-20 octobre 2007


Roméo et Juliette
Symphonie dramatique op.17, h.77 d'Hector Berlioz (1839)
Texte d'Emile Deschamps d'après William Shakespeare

Chorégraphie - Sasha Waltz
Direction musicale - Valéry Gergiev / Vello Pähn (16, 17, 20 oct.)
Décors - Pia Maier-Schriever, Thomas Schenk, Sasha Waltz
Costumes - Bernd Skodzig
Lumières - David Finn
Chef des chœurs - Péter Burian
Responsable des études musicales - Vello Pähn
CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE

Juliette - Aurélie Dupont-Mélanie Hurel (9 octobre) /Ekaterina Gubanova - mezzo-soprano
Roméo - Hervé Moreau/Yann Beuron - ténor
Père Laurence - Nicolas Paul-Wilfried Romoli (5 et 7 octobre)/ Mikhaïl Petrenko - basse

Orchestre et Chœurs de l'Opéra national de Paris


Hervé Moreau, Aurélie Dupont et Nicolas Paul


Hervé Moreau, Mélanie Hurel et Valeri Gergiev

samedi 6 octobre 2007

Pleins Feux Genus

Wayne McGregor, Isabelle Ciaravola, Simon Valastro, Jérémie Bélingard


Création live avec Wayne McGregor, chorégraphe résident au Royal Ballet qui coache avec inspiration les danseurs les plus aventureux du ballet de l'Opéra de Paris... Aventureux parce que Wayne n'a (presque) rien préparé, (presque) rien dit et qu'avec son mp3, il entraîne les danseurs sur un modèle : lui!
Tout n'est que gestes surréels, mouvements improbables, touffus et fouillis parfois, mais exquis souvent...
les trois danseurs sont magnifiques!!!

Isabelle Ciaravola, Jérémie Bélingard & Simon Valastro

vendredi 21 septembre 2007

Wuthering Heights 21 septembre-6 octobre 2007



Wuthering Heights

Musique originale - Philippe Hersant
Chorégraphie et mise en scène - Kader Belarbi
Adaptation - Agathe Berman, Kader Belarbi
Scénographie et lumières - Peter Pabst
Costumes - Elsa Pavanel
Ballet créé pour le ballet de l'Opéra de Paris en février 2002


Argument (source Opéra de Paris)

Comment des amours enfantines contrariées se métamorphosent en haine aveugle et irréversible, et ne s'apaisent que dans l'éternité, où se retrouvent enfin ceux qui se sont aimés.

PROLOGUE
La lande/Joseph, domestique et témoin Le vent, le feu, les pierres

ACTE I
PREMIER TABLEAU

Dans la lande battue par les vents, Catherine, la fille de la ferme des «Hauts», et Heathdiff, son frère adoptif aux origines obscures, grandissent comme des sauvageons fusionnels - sous l'oeil jaloux de Hindiey, le vrai frère de Catherine. C'est le paradis réservé des amours enfantines. Catherine adulte, émerveillée par les attraits de la vie bourgeoise, se laisse séduire par Edgar Linton, maître du domaine des «Bas» de Thrushcross Grange.
scène 1. Les amours enfantines, Catherine et Heathcliff, Hindiey
scène 2. Danses paysannes
scène 3. Chez les bourgeois (les Linton)/Catherine happée par les Linton/Heathcliff et Hindley se battent

DEUXIÈME TABLEAU

Délaissé par Catherine, humilié, Heathdiff est brutalement renvoyé à la solitude. Catherine accepte la demande en mariage d'Edgar, mais continue d'aimer Heathdiff, qu'elle voit par l'entremise de sa gouvernante Nelly
scène 1. Couloir des tiraillements - Catherine, Edgar, Heathcliff
scène 2. L'abandon et la demande en mariage/Edgar Linton fait sa cour/Heathcliff défaille/Catherine s'exalte
scène3. "Soulographie"/Hindleyface à Heathcliff
scène 4. Duo de la consolation/Heathdiff et Nelly la gouvernante/HindIey à bout
scène 5. Aveux de Catherine/Heathcliff caché/ Catherine à Nelly : "I am Heathcliff"
scène 6. Dépression de Catherine/Fuite d'Heathdiff

Mort d'Hindley

TROISIÈME TABLEAU
Heathdiff, aidé dans l'ombre par son domestique Joseph, ourdit alors une sombre machination. Il conquiert le coeur d'Isabelle Linton (la sœur d'Edgar) et l'épouse pour mieux l'avilir ensuite. Celle-d s'enfuit après avoir donné naissance à leur fils, Linton. Consumée par son amour pour Heathdiff, Catherine se replie sur elle-même, perd la raison et meurt en donnant naissance à une petite fille. Edgar assiste, impuissant, aux effets dévastateurs de cette passion irrépressible, tandis qu'Heathdiff demeure seul, foudroyé de douleur.
scène 1. Chez les Linton/Catherine et Edgar/Retour d'Heathdiff
scène 2. Traversée de la vengeance/Catherine sombre Heathcliff se venge sur Isabelle
scène 3. Les adieux/Agonie de Catherine dans les bras d'Heathcliff/sous les yeux d'Edgar

Edgar
Jean-Guillaume Bart

ACTE II
PREMIER TABLEAU
Dans un état second depuis la mort de Catherine, Heathcliff entreprend une vengeance meurtrière : la destruction implacable des êtres et l'appropriation de leurs biens. Hindley (le frère de Catherine), être veule, possédé par le jeu et la boisson, est poussé parHeathcliff au suicide.
scène 1. Prélude Joseph
scène 2. Désastre et métamorphose/Heathcliff : "Catherine, hante-moi !"
scène 3. Les visions d'Heathcliff
scène 4. Déchéance d'HindIey/ Ultime confrontation d'Heathcliff et d'HindIey
scène 5. Adagio de "la vision"/Réunion immatérielle de Catherine et d'Heathcliff

DEUXIÈME TABLEAU
Linton, fils d'Heathcliff et d'Isabelle, jeune homme chérif et lâche, est contraint par son père à épouser Cathy, la fille de Catherine et d'Edgar. H meurt peu après rongé par une phtisie chronique. Edgar, père aimant, dépossédé, vieilli et mélancolique, s'efface et se laisse mourir.
scène 1. Chez les Linton - l'enlèvement/Linton, fils d'Heathdiff et d'Isabelle/ Réapparition d'Heathcliff
scène 2. Mort d'Edgar
scène 3. Le mariage forcé/Heathcliff contraint son fils Linton à épouser Cathy

Nelly, Hindley et Isabelle
Aurélia Bellet, Stéphane Bullion et Nolwenn Daniel

TROISIÈME TABLEAU
Arrivé au terme de son expérience du vide, Heathcliff se consacre à la quête spirituelle de son idéal : ses visions s'incarnent dans une apparition démultipliée des ombres de Catherine. Il convoque son fantôme qui se matérialise : le rêve de la survivance s'accomplit. Heathcliff, transcendé, s'abandonne voluptueusement à l'Autre Monde. Par-delà la mort, il apaise enfin son vœu d'une union étemelle.
scène 1. Le cimetière/Cortège de Linton et d'Edgar
scène 2. La profanation et l'ensevelissement/Catherine, Heathcliff et leurs émanations
scène 3. Désincarnation d'Heathdiff
scène 4. Réunion éternelle/Catherine et Heathcliff se retrouvent

samedi 12 mai 2007

L'Allegro, il Pensoroso ed il Moderato 23 avril-12 mai 2007

L'Allegro, il Pensoroso ed il Moderato
Musique - Georg Friedrich Haendel
Chorégraphie et vidéo - Robyn Orlin
Réalisation vidéeo - Philippe Lainé
Costumes - Olivier Bériot
Lumières - Marion Hewlett
Assistan chorégrapphe - Nicolas Paul
Création chorégraphique
Orchestre et choeur des Arts Florissants
Direction musicale - William Christie

Sébastien Bertaud, Caroline Dance, Toby Spence, Kate Royal, Nicolas Le Riche

Danseurs : Nicolas Le Riche, Yann Bridard, Alice Renavand et Caroline Bance, Miteki Kudo, Béatrice Martel, Céline Talon, Christelle Granier, Chyslaine Reichert, Yong Geol Kim, Simon Valastro, Sébastien Bertaud, Vincent Chaillet, Vincent Cordier, Alexis Renaud
Chanteurs : Kate Royal, Toby Spence, Roderick Williams, Eric Price ou Daniel Krähmer


Argument
(source Opéra de Paris)

PREMIÈRE PARTIE
Après une ouverture à la française, l'Allegro (littéralement « l'Homme joyeux») est le premier à prendre la parole dans un style rhétorique grémenté de références mythologiques. Il rejette violemment la sombre mélancolie. Le Penseroso (« l'Homme penseur») réplique en énonçant de son côté la vanité des plaisirs frivoles. Les deux caractères s'opposent frontalement en une joute verbale sur la façon dont il convient de conduire sa vie pour atteindre le bonheur. Allegro vante les plaisirs de la joie, de la légèreté, du rire, de la liberté, de la chasse, des promenades bucoliques et des fêtes villageoises. Le Penseroso fait, au contraire, l'éloge de la solitude, de la nuit, de l'austérité et de la nature sauvage. À la fin l'Allegro a le dernier mot.


DEUXIÈME PARTIE
Le Penseroso prend cette fois la parole le premier. Il déclare sa préférence pour la profondeur de la connaissance et de la méditation, et défend le pouvoir de la mélancolie sur la musique. L'Allegro se fait, au contraire, le partisan du tumulte de la ville, de ses intrigues, de ses rivalités et de ses fêtes. Le Penseroso réaf- firme ensuite son goût pour la solitude, la nuit, la forêt profonde et les rêves mystérieux. L'Allegro est captivé de son côté par le théâtre et l'imagination créatrice, l'ivresse des musiques réconfortantes et harmonieuses. Mais cette fois, c'est le Penseroso qui clôt la discussion en avouant son attirance pour la sphère religieuse, la prière et la grâce.

TROISIÈME PARTIE
Tel un deus ex machina, un troisième caractère, le Moderato (« l'Homme modéré ») s'impose pour résoudre le dilemme d'une humanité déchirée entre des aspirations contradictoires. Le Moderato révèle que le vrai bonheur ne peut se réaliser que dans la mesure, l'équilibre et la prudence. Il parvient ainsi à convaincre et à réunir dans un ultime duo l'Allegro et le Penseroso qui acceptent finalement de vivre sous l'égide de la raison.

samedi 5 mai 2007

Emilie Cozette étoile

Emile Cozette et Mathieu Ganio

mardi 10 avril 2007

Cendrillon 10 avril-11 mai 2007



Adaptation, chorégraphie et mise en scène - Rudolf Noureev
Musique - Serguei Prokofiev
Décors - Pétrika Ionesco
Costumes - Hanae Mori
Lumières - Guido Levi
Orchestre de l'Opéra de Paris
Direction musicale - Koen Lessels
Production créée pour le Ballet de l'Opéra de Paris en 1986


Cendrillon et le prince
Eleonora Abbagnato & Jérémie Bélingard


Argument
(source Opéra de Paris)
Acte I

I. Introduction
Hollywood, près de Los Angeles, dans les années 30.
2. Pas du châle
Un bar-buffet tenu par le père de Cendrillon. La patronne (sa seconde femme, qu'il a épousée après la mort de la mère de Cendrillon) et ses deux filles (qu'elle a eues d'un premier mariage) font de la couture. A l'écart se dent Cendrillon. Les deux sœurs se chamaillent.
3. Cendrillon
Cendrillon, restée seule, songe à une autre vie.
4. Le Père
Cendrillon tente d'arracher son père à la boisson, sous les moqueries de sa marâtre et de ses demi-sœurs. Celles-ci se font particulièrement agressives.
5. La Fée (ici le producteur de cinéma)
Un homme blessé (un accident qui a eu lieu dehors) se présente. Seule Cendrillon le fait asseoir et prend soin de lui. Il est, en fait, le producteur du film dans lequel les deux chipies ont décroché un bout de rôle. Mais c'est Cendrillon qui retient toute son attention.
6. Les robes neuves des sœurs
On amène les vêtements des sœurs qui doivent se rendre aux studios.


Le Professeur de danse
Christophe Duquenne

7. La leçon de danse
Un professeur de danse vient les faire répéter une dernière fois. Cendrillon les regarde avec envie.
8. Départ de la belle-mère et des sœurs pour le bal
Tout le monde parti, Cendrillon s'amuse à reproduire les pas de danse qu'elle a vus faire.
9. Cendrillon rêve du bal
Elle se revêt des habits de son père, restés accrochés au portemanteau.
10. Gavotte
Cendrillon se compose un personnage de cinéma.
11. Seconde apparition de la Fée 12. Fée de printemps/ 13 Fée d'été / 14. Sauterelles et libellules / 15. Fée d'automne /16. Fée d'hiver 
17. Le départ interrompu.
Le producteur vient chercher la jeune fille pour l'emmener sur les plateaux de cinéma. Il lui présente un défilé des collections de printemps, d'été, d'automne et d'hiver, pour qu'elle se choisisse une robe
18. L'horloge
Le mécanisme de l'horloge du plateau fait entendre douze coups. Le producteur met Cendrillon en garde : le temps passe vite, c'est maintenant -jeune et belle - qu'il faut faire du cinéma.
19. Départ de Cendrillon pour le bal
II l'enlève dans sa superbe limousine.

L'acteur vedette et ses amis, le réalisateur et son assistant
Julien Meyzindi, Bruno Bouché, Adrien Bodet, Mathieu Ganio, Florian Magnenet, Samuel Murez

ACTE II

20. Danse des courtisans
Sur les lieux de tournage. Le directeur de scène et son assistant se querellent.
21. Passepied
1er plateau : scène comique. Poursuivants / poursuivi : gardiens et prisonnier.
22. Danse des cavaliers
2e plateau : scène burlesque. Des messieurs déguisés en ballerines font assaut de légèreté.
25. Petite danse des courtisans (avancée ici de deux n°)
Plateau central : scène dramatique. King-Kong 1.
23. Variation de la première sœur (la maigre)
King-Kong 2 : des Tahitiennes dansent, sans se douter du danger qui les menacent.
24. Variation de la seconde soeur (la boulotte)
King-Kong 3 : les Indiens offrent les jeunes filles en sacrifice, au monstre.
26. Entrée du prince
Le producteur chasse tout le monde du plateau pour permettre à l'acteur-vedette de faire son entrée.
27. Danse des quatre compagnons du prince
La mère et ses deux filles essaient d'accaparer le beau jeune homme.
28. Mazurka
Le professeur de danse fait répéter le corps de ballet, l'acteur-vedette et les deux sœurs. Celles-ci ne se montrent guère douées.
29. Arrivée de Cendrillon au bal
Entourée d'une nuée de photographes, Cendrillon apparaît, telle une star.
30. Grande valse
L'acteur-vedette et Cendrillon font connaissance. On tourne les essais.

Le Producteur
Wilfried Romoli

31. Promenade

Le professeur de danse fait répéter Cendrillon pendant la pause syndicale du corps de ballet.
32. Danse de Cendrillon
Solo de Cendrillon.
33. Danse du prince
Solo de l'acteur-vedette.
34. Rafraîchissements pour les invités
Pause. On apporte à boire.
35. Duo des sœurs avec des oranges
S'emparant de trois oranges, chacune des sœurs se lance dans un périlleux solo pour se faire remarquer de l'acteur-vedette.
36. Duo de Cendrillon et du prince
Pas de deux : Cendrillon et l'acteur-vedette tombent amoureux l'un de l'autre.
37. Valse-coda
On tourne la scène, avec les rôles et la figuration.
38. Minuit
Aux douze coups de l'horloge, Cendrillon prend la fuite.

Les amis de l'acteur vedette

ACTE III
39. Le prince et les savetiers
L'acteur-vedette et tous les gens de la production cherchent Cendrillon.
40. Premier galop du prince
Ils décident de quadriller les boîtes de nuit.
41. Séduction
La taverne espagnole.
42. Deuxième galop du prince
Cendrillon ne s'y trouve pas. L'acteur-vedette et son escorte continuent les recherches.
43. Danse orientale
Le « bouge » chinois.
44. Troisième galop du prince
Le cabaret russe. Toujours rien.
45. Le réveil de Cendrillon
Revenue à la maison, Cendrillon se remémore les événements de la veille.
46. Le matin après le bal
Les sœurs se réveillent. La mère et le père rentrent.Tout recommence comme avant.
47. La visite du prince
La porte du bar-buffet s'ouvre : c'est l'acteur-vedette. Il tient à la main le soulier que la belle - à peine entrevue - a laissé dans sa fuite.
48. Le prince retrouve Cendrillon
L'acteur-vedette veut essayer le soulier aux deux sœurs, et aussi à la mère : elles n'arrivent pas à l'enfiler. Cendrillon apporte elle-même son second soulier.
49. Valse lente
L'acteur-vedette est tout à la joie d'avoir retrouvé celle qu'il aime.
50. Le prince et Cendrillon
Le producteur (mi-Pygmalion, mi-Diaghilev) en profite pour faire signer à Cendrillon son premier contrat.
Amoroso dans la vie, comme à l'écran : happy-end.

* Les numéros et les titres en gras sont ceux de la partition originale de Prokofiev. Les indications entre parenthèses renvoient à la présente version de Rudolf Noureev.
Les soeurs
Stéphanie Romberg & Laëtitia Pujol

mercredi 28 mars 2007

Jérémie Bélingard étoile

Laëtitia Pujol félicite Jérémie Bélingard nommé étoile après une réprésentation de Don Quichotte
second rang : Stéphane Bullion et Jean-Marie Didière

dimanche 25 mars 2007

Proust ou les intermittence du coeur 1-31 mars 2007




Proust ou les intermittences du coeur
Ballet en deux actes et treize tableaux inspiré du roman de Marcel Poust A la recherche du temps perdu
Chorégraphie et mise en scène - Roland Petit (1974)
Musiques - Ludwig van Beethoven, Claude Debussy, Gabriel Fauré, César Franck, Reynaldo Hahn, Camille Saint-Saëns, Richard Wagner
Décors - Bernard Michel
Costumes - Luisa Spinatelli
Lumières - Jean-Michel Désiré

Argument (source Opéra de Paris)

Première partie - Quelques images des paradis proustiens

Ouverture
Camille Saint-Saëns, "Le carnaval des animaux", 1886

Tableau I. " Faire clan" ou l’image du snobisme offensif selon Proust

Il s’agit du clan Verdurin et de sa Patronne. Son clan ? Des non-nobles, des non-nés qui, sous couvert de non-snobisme, qualifient les mondains "d’ennuyeux", alors qu’ils sont aussi snobs qu’eux. En vérité, Madame Verdurin rêve de ce qu’affecte de mépriser cette duchesse de Guermantes chez qui tous les hommes du clan voudraient être reçus, à laquelle toutes les amies de la Patronne souhaiteraient ressembler. Madame Verdurin parviendra à ses fins. Un mariage avec le prince de Guermantes couronnera cette splendide carrière parisienne.
Dans ce tableau, nous assistons à la multiplication de "l’idée-Duchesse-de-Guermantes" dans l’esprit des membres du clan.
Renaldo Hahn, "L'heure exquise pour baryton et piano, 1883

Tableau II. "La petite phrase de Vinteuil" ou la musique des amours.
Dans la passion de Swann pour Odette, une sonate – qu’ils ont entendue ensemble au premier temps de leur amour – joue un rôle déterminant. Quelques mesures seulement – qu’ils appellent "la petite phrase" - deviennent entre eux comme un leitmotiv si puissant qu’il prend aussitôt presque autant d’importance que les amants eux-mêmes. C’est "l’air national de leur amour" nous dit Proust.
Dans ce tableau, nous assistons à une interprétation de la sonate telle que l’a décrite Proust. Le danseur personnifie le violon, la danseuse le piano.
César Franck, "Sonate pour violon et piano", 1886

La petite phrase de Vinteuil
Christophe Duquenne et Laura Hecquet

Tableau III. "Les aubépines" ou les mots-fées.
Il y a chez Proust des mots qui portent en eux tant d’exaltation qu’ils sont à eux seuls toute une histoire. Ainsi le mot Aubépine. C’est aux aubépines qu’il dit adieu, enfant, à l’instant où il lui faut quitter la campagne. C’est parmi les aubépines qu’il entr’aperçoit pour la première fois "une fillette d’un blond roux" dont il tombe éperdument amoureux. Il reste devant un chef d’oeuvre. Il fait un écran de ses mains pour n’avoir qu’elle sous les yeux. Dans ce tableau nous assistons à l’apparition de Gilberte parmi les aubépines.


Tableau IV. "Faire catleya" ou les métaphores de la passion.
Le premier soir où Swann monte en voiture avec celle qui deviendra sa maîtresse, Odette porte à la main un bouquet de catleyas et encore d’autres catleyas "enfoncés dans l’ouverture de son corsage décolleté". Il la posséda ce soir-là en commençant, sous prétexte de ne pas les froisser, par arranger les catleyas. Par la suite, il y eut dans leur conversation la phrase "faire catleya" qui eut pour eux seuls, sa véritable signification.
Dans ce tableau nous assistons aux prémices de la passion de Swann pour Odette.
Camille Saint-Saëns, "Morceau de concert pour harpe et orchestre", 1918


Swann et Odette
Alexis Renaud et Eve Grinsztajn

Tableau V. "Les jeunes filles en fleurs" ou les vacances enchantées.
Face aux jeunes filles le narrateur croit se trouver devant un paradis de pureté, de fraîcheur. Il observe, fasciné, leur va-et-vient sur la plage. Il ne pourra plus concevoir de vacances sans elles.
Ce tableau n’est rien d’autre qu’une image de ces jeunes filles en robes blanches qui fascinaient Marcel Proust.
Claude Debussy, "La mer", 1903-1905

Proust jeune
Hervé Moreau

Tableau VI. Albertine et Andrée ou la prison et les doutes.
Ce que le narrateur a pris pour un paradis de pureté, de fraîcheur, ces jeunes filles en fleurs qui le fascinent ne sont-elles, à l’image du monde des adultes, que mensonges et faux-semblants, cachant toutes sortes de gestes impudiques et de désirs équivoques ?
Dans ce tableau nous assistons à ce qui va ôter à l’amoureux des jeunes filles ses dernières illusions. Il voit "Albertine et Andrée qui valsaient lentement serrées l’une contre l’autre". Mais jusqu’au bout il voudra douter de l’impureté de ses amis.
Claude Debussy, "Syrinx pour flûte seule", 1913

Tableau VII. "La regarder dormir" ou la réalité ennemie.
Il s’agit d’Albertine, cette jeune fille dont le narrateur a fait sa prisonnière. Il l’enferme chez lui pour l’arracher à ses amies, à son passé. Mais rien ne met un terme à la jalousie qu’il éprouve pas plus qu’aux doutes qu’elle suscite. Il ne peut l’aimer qu’endormie.
Dans ce tableau nous voyons l’amant et sa captive. Il l’interroge, il l’espionne jusque dans son sommeil. Et rien ne fait taire sa jalousie. La belle endormie disparaît comme dans des sables mouvants.
Camille Saint-Saëns, "Symphonie n°3 avec orgue", 1886

Proust jeune
Hervé Moreau

Deuxième partie - Quelques images de l’enfer proustien

Introduction

Camille Saint-Saëns, "Le carnaval des animaux", 1886


Tableau VIII. Monsieur de Charlus face à l’insaisissable.
Le violoniste Morel est ce jeune artiste devenu l’idole de Monsieur de Charlus. Le vieux gentilhomme qui n’est qu’une formidable imposture, cachant du mieux qu’il peut la horde de ses démons intérieurs, perd toute retenue. En la personne de Morel, Charlus croit avoir rencontré l’archange face auquel il pourra enfin être lui-même. Or Morel n’est rien de tout cela. C’est un homme du peuple qui vit libre des interdits qui étouffent Monsieur de Charlus et les siens. Face à Charlus, Morel demeure l’insaisissable.
Ce tableau symbolise les moments exaltants que Monsieur de Charlus éprouve pour le violoniste Morel, il rêve de lui, célèbre et adulé.
Ludwig von Beethoven, "14e quatuor à cordes op.131", 1826


Charlus et Morel
Manuel Legris et Stéphane Bullion

Tableau IX. Monsieur de Charlus vaincu par l’impossible.
Ce sont les terribles visions de la liberté de Morel dans le vice, la découverte de son idole, de celui qu’il prenait pour un archange, faisant commerce de son corps, qui auront raison de Monsieur de Charlus. Il voit enfin Morel sous son vrai jour, il est "devant l’impossible".
Ce tableau montre l’instant ou Monsieur de Charlus surprend Morel parmi les femmes dans la maison de plaisir de Mainville.
Camille Saint-Saëns, "Havanaise pour violon et orchestre", 1887

Morel
Stéphane Bullion
Tableau X. Les enfers de Monsieur de Charlus.
Le narrateur en quête d’aventure erre dans Paris. La guerre de 1914 fait rage et les gothas lancent des bombes sur la ville. Parce qu’il voit des soldats entrer dans un petit hôtel obscur, il y entre à son tour. Et là
Le tableau reproduit la scène célèbre où le narrateur, stupéfait, surprend, dans un hôtel borgne, Monsieur de Charlus flagellé par un des employés de la maison.
Camille Saint-Saëns, "Marche héroïque", 1871


Morel
Stéphane Bullion

Tableau XI. "Rencontre fortuite dans l’inconnu".
Certaines pages dans le Temps retrouvé sont une ode à la nuit trouble d’une ville que la guerre plonge dans l’obscurité, à Paris dans le noir, avec tout ce que cela apportait de tentations inconnues aux habitants infernaux de cette Pompéi, éternels quêteurs de plaisirs interdits.
Dans ce tableau, des êtres tâtonnent dans le noir à la recherche les uns des autres. Et l’obscurité, au lieu de les rendre inatteignables l’un à l’autre, les délivre de leurs timidités et leur apporte "un surcroît de bonheur". Ce sont "comme des rites secrets dans les ténèbres des catacombes".
Claude Debussy, "Danse pour harpe et orchestre" 1904

Saint-Loup et Morel
Mathieu Ganio et Stéphane Bullion

Tableau XII. Morel et Saint-Loup ou le combat des anges.
"Blond, doré, intelligent, doué de tous les prestiges", le jeune Saint-Loup est le symbole du courage et de la beauté masculine. C’est un être que l’homosexualité, le sadisme, tous les vices de Charlus et de Morel semblent avoir épargné. "A-t-il fait assez de folies pour ses maîtresses !" dit-on en parlant de lui. Et pourtant…
Ce tableau représente Saint Loup, l’archange de blancheur, le héros, portant la double auréole de ses succès féminins et de son courage à la guerre, affrontant Morel, l’ange noir, qui, à force de "ruses diaboliques" , réussit à l’entrainer dans le vice. Saint Loup sera tué le lendemain de son retour au front.
Gabriel Fauré, "Elégie op.24 pour violoncelle et piano", 1880, "Elégie op.24 pour violoncelle et orchestre", 1896

Morel
Stéphane Bullion

Tableau XIII. "Cette idée de la mort…" où le monde apparaît au narrateur comme derrière "une porte funéraire".
La guerre, comme une sanglante liturgie, donne le signal de l’effondrement du monde miroitant et superbe de la duchesse de Guermantes. Dans sa disparition, le narrateur voit le signe de sa propre mort. Toutes les fêtes ne sont plus pour lui que bals noirs.
Dans ce tableau, le narrateur se trouve face à face avec la femme qu’il a le plus admirée au long de sa vie. Il sollicite en vain les souvenirs du passé. Il ne retrouve en la Duchesse de Guermantes que "la contemplatrice de la mondanité". L’idée que cette femme est une image de sa mort, s’installe dans l’esprit du narrateur.
Richard Wagner, "Rienzi", 1839

Stéphane Bullion - Hervé Moreau - Eleonora Abbagnato - Manuel Legris - Mathieu Ganio

mardi 27 février 2007

Don Quichotte 27 février- 1er avril 2007

Don Quichotte
Ballet en un prologue et trois actes d'après quelques épisodes du roman de Miguel Cervantès
Chorégraphie et mise en scène - Rudolf Noureev d'après Marius Petipa
Musique - Ludwig Minkus
Décors - Alexandre Beliaev
Costumes - Elena Rivkina
Lumières - Philippe Albaric
Orchestre de l'Opéra national de Paris
Direction musicale - Pavel Sorokin
Ballet créé pour le Ballet de l'Opéra de Paris en mars 1981