lundi 28 juillet 2014

Bye Bye 2013-2014


Saison 2013-2014

La Dame aux camélias
John Neumeier
21 septembre - 10 octobre 2013, Opéra Garnier
Programme - Première - Review - Adieux Agnès Letestu
Saburo Teshigawara - Trisha Brown - Jiří Kylián
Darkness is Hiding Black Horses - Glacial Decoy - Doux Mensonges
31 octobre - 14 novembre 2013, Opéra Garnier
Programme - Review


La Belle au bois dormant
Rudolf Noureev
4 décembre 2013 - 4 janvier 2014, Opéra Bastille
Programme
Le Parc
Angelin Preljocaj
7-31 décembre 2014, Opéra Garnier
Programme - Abandon - Alice Renavand Etoile - Résistance - Rencontre - Review

Onéguine
John Cranko
3 février - 5 mars 2014
Programme - Adieux Isabelle Ciaravola - Amandine Albisson Etoile

Agnes de Mille - Birgit Cullberg
Fall River Legend - Mademoiselle Julie
21 février - 13 mars 2014
Programme - Review



Orphée et Eurydice
Pina Bausch
3-21 mai 2014, Opéra Garnier


George Balanchine - Benjamin Millepied
Palais de Cristal- Daphnis et Chloé
10 mai - 8 juin 2014, Opéra Bastille
Programme


Jerome Robbins - Alexei Ratmanski
Dances at a gathering - Psyché
19 juin-7 juillet 2014, Opéra Garnier
Défilé du ballet - Programme - Adieux Christophe Duquenne

Notre - Dame de Paris
Roland Petit
30 juin - 16 juillet 2014, Opéra Bastille


Soirée Nicolas Le Riche
9 juillet 2014, Opéra Garnier
Adieux Nicolas Le Riche



Œuvre de la saison 2013-2014 
3-21 mai 2014, Opéra Garnier
12-14 juillet 2014, Madrid, Teatro Real
Orphée et Eurydice
 

jeudi 24 juillet 2014

Œuvre de la saison 2013-2014

Stéphane Bullion

Orphée et Eurydice de Pina Bausch que la compagnie a eu l’excellente idée d’aller présenter à Madrid en juillet reste le meilleur souvenir d’une saison pourtant riche, d’abord en émotion avec le départ de trois étoiles mais aussi par sa proposition de ballets aux styles particulièrement variés.
Orphée et Eurydice, opéra dansé, joue peut-être hors-concours dans une autre dimension mais impossible de ne pas le distinguer par sa facture singulière et son apport à l’art en général.
 
Stéphane Bullion

L’intelligence plastique de la chorégraphie et de la scénographie alliée à la profondeur mystique de l’interprétation des danseurs parisiens en font une œuvre intemporelle qui plus encore cette année tend à la perfection. Les danseurs du ballet de l’Opéra de Paris la magnifient dans sa qualité intrinsèque comme ils l’enrichissent de corollaires exégètes.

Stéphane Bullion

Aux côtés de Maria-Riccarda Wesseling, le poète Stéphane Bullion met son âme meurtrie à nu et Nicolas Paul dévoile son énergie farouche. Sur les mots de Yun Jung Choi, Marie-Agnès Gillot  déploie un féroce désespoir,  Alice Renavand une explosion de sentiments.

Nicolas Paul

Temps  suspendu aux mélopées funèbres qui au-delà du mouvement transposent l’œuvre graphique en réflexion métaphysique, l’œuvre de Pina Bausch élève les sens autant que l’esprit, crée des passerelles de transmission entre la danse et le chant, entre le geste et la pensée, entre la vision et l'émotion, exaltation de la fonction essentielle de l’art, instrument esthétique de la réflexion.

Stéphane Bullion -  Marie-Agnès Gillot - Maria-Riccarda Wesseling -Yun Jung Choi

dimanche 20 juillet 2014

Notre - Dame de Paris

Audric Bezard - Stéphane Bullion
Notre Dame de Paris est un étrange ballet dans sa construction et la distribution des rôles. C’est un ballet plutôt court, une heure et vingt minutes, avec un deuxième acte de trente minutes. La distribution chorégraphique est déstabilisante car quatre personnages principaux se répartissent l’action avec des caractéristiques très symboliques et répétitives, sans qu’aucun n’apparaisse comme le principal, même si le bossu Quasimodo est pratiquement toujours en scène et mis à l’honneur avec deux solos torturés et un pas de deux romantique. Le prêtre maudit Frollo à la variation possédée, caractérise son aspect agressif dans une confrontation avec Esmeralda et un pas de trois avec celle-ci et Phoebus. Outre ces apparitions avec les maîtres de la cathédrale, Esmeralda a une variation de la séduction et Phoebus une entrée courte mais tonique avec ses sbires. Dans ce court laps de temps, tout cela répartit l’attention pour mettre l’accent sur une narration bien supportée par un corps de ballet sans pointe. Ici, on voit les filles et les garçons dans un travail presque similaire, expressionniste, fait de sauts, pirouettes et travail au sol très contemporain alors même que la gestion des ensembles est très précise voire rigoriste. La scénographie joue de décors spectaculaires, aussi bien l’imposante Cathédrale ou le parvis, une scène souvent séparée en deux avec un fond surélevé qui met bien en valeur les solistes et le corps de ballet.

Stéphane Bullion - Alice Renavand
Ballet mixte ou de transition, la musique de Maurice Jarre est parfaitement adaptée à ces spécificités, petit bijou construit autour des personnages avec leurs signes distinctifs, pesante pour l’effrayant Quasimodo, inquiétante pour Frollo, gargantuesque pour Phoebus et mystérieuse pour Esmeralda. 
Les costumes d’Yves Saint-Laurent semblent avoir le plus souffert du temps qui passe. Datés de manière incongrue,  ils seraient presque acceptables si celui de Phoebus ne rappelait pas sans cesse le délire des années 60.

Florian Magnenet - Alice Renavand
Ballet de groupe, c’est logiquement la distribution la plus équilibrée qui a retenu l’attention. En concevant du sur mesure Audric Bezard, Stéphane Bullion, Florian Magnenet et Alice Renavand ont joué à fond le jeu de la narration. 
Audric Bezard a su saisir la profondeur d’un rôle presque aussi important que celui de Quasimodo et montrer la nature anxieuse et inquiétante de Frollo à travers sa danse comme son jeu d’acteur. Ses évolutions montrent parfaitement la dualité du personnage, des sauts légers et rapides mais aussi une présence physique très puissante symbolisant la menace. 

Audric Bezard - Alice Renavand
Alice Renavand à la danse souple et chatoyante, a présenté une Egyptienne plus joueuse que mystérieuse, plus libérée que femme fatale apportant une nuance de légèreté sur scène. Son attirance pour le superbe Phoebus de Florian Magnenet s’insère totalement dans le cours de l’histoire. Celui-ci a su donner au volage capitaine de la garde malmené par un costume ridicule et une chorégraphie primaire, une présence justifiant son rôle dans l’histoire. L’Esmeralda d’Alice Renavand, très humaine et charmante allait aussi parfaitement avec son Quasimodo au grand cœur, un Stéphane Bullion parfois inquiétant prédateur parfois amoureux enfantin, candide mais pas idiot, grave mais pas méchant. Le danseur qui a encore montré combien il sait magistralement rendre les tourments de l’âme a livré une personnification très fouillée du bossu ; il aura aussi apporté au rôle une touche technique supplémentaire, un engagement physique personnalisé dans les sauts proposés, écarts ou tours en l'air, une originalité avec un porté à une main, de quoi enrichir son Quasimodo dans tous ses aspects. 
Ce quatuor de danseurs en pleine maturité artistique a restitué l’histoire d’une manière cohérente et brillante rendant tout autant hommage à l’œuvre de Victor Hugo qu’au talent de Roland Petit.

Stéphane Bullion - Alice Renavand

samedi 19 juillet 2014

Notre-Dame de Paris

Stéphane Bullion
"...Avec le temps, il s'était formé je ne sais quel lien intime qui unissait le sonneur à l'église. Séparé à jamais du monde par la double fatalité de sa naissance inconnue et de  sa nature difforme, emprisonné dès l'enfance dans ce double cercle infranchissable, le pauvre malheureux s'était accoutumé à ne rien voir dans ce monde au delà des religieuses murailles qui l'avaient recueilli à leur ombre. Notre-Dame avait été successivement pour lui, selon qu'il grandissait et se développait, l'œuf, le nid, la  maison, la patrie, l'univers... "

Stéphane Bullion - Alice Renavand

" ...Quasimodo s'était arrêté sous le grand portail. Ses larges pieds semblaient aussi solides sur le pavé de l'église que les lourds piliers romans. Sa grosse tête chevelue s'enfonçait dans ses épaules comme celle des lions qui eux aussi ont une crinière et pas de cou..." 

Stéphane Bullion
"...Par moments, il avait l'air de n'oser la toucher, même du souffle. Puis, tout à coup, il la serrait avec étreinte dans ses bras, sur sa poitrine anguleuse, comme son bien, comme son trésor, comme eût fait la mère de cette enfant; son œil de gnome, abaissé sur elle, l'inondait de tendresse, de douleur et de pitié, et se relevait subitement plein d'éclairs..."

Stéphane Bullion - Alice Renavand

"...Quasimodo avait vraiment sa beauté. Il était beau, lui, cet orphelin, cet enfant trouvé, ce rebut, il se sentait auguste et fort, il regardait en face cette société dont il était banni, et dans laquelle il intervenait si puissamment, cette justice humaine à laquelle il avait arraché sa proie, tous ces tigres forcés de mâcher à vide, ces sbires, ces juges, ces bourreaux, toute cette force du roi qu'il venait de briser, lui infime, avec la force de Dieu..."


Stéphane Bullion
"...Et puis c'était une chose touchante que cette protection tombée d'un être si difforme sur un être si malheureux, qu'une condamnée à mort sauvée par Quasimodo. C'étaient les deux misères extrêmes de la nature et de la société qui se touchaient et qui s'entraidaient..."  

Stéphane Bullion - Alice Renavand
..."Quasimodo alors releva son œil sur l'égyptienne dont il voyait le corps, suspendu au gibet, frémir au loin sous sa robe blanche des derniers tressaillements de l'agonie, puis il le rabaissa sur l'archidiacre étendu au bas de la tour et n'ayant plus forme humaine, et il dit avec un sanglot qui souleva sa profonde poitrine: «Oh! tout ce que j'ai aimé!»..."

Audric Bezard - Stéphane Bullion - Alice Renavand
Notre-Dame de Paris, Victor Hugo. 1831.

mercredi 9 juillet 2014

mercredi 2 juillet 2014

Notre-Dame de Paris 30 juin-16 juillet 2014


Ballet en deux actes et treize tableaux d’après le roman de Victor Hugo
Musique originale - Maurice Jarre
Chorégraphie et mise en scène - Roland Petit réglée par Luigi Bonino
Décors d’après René Allio
Costumes - Yves Saint-Laurent
Lumières - Jean-Michel Désiré
Répétitions - Gillian Whittingham

Ballet créé pour le ballet de l‘Opéra national de Paris le 11 décembre 1965

Nicolas Le Riche
Nicolas Le Riche

Distribution de la Première, 30 juin 2014
Esmeralda - Eleonora Abbagnato
Quasimodo - Nicolas Le Riche
Frollo - Josua Hoffalt
Phoebus - Florian Magnenet

Orchestre national d’île-de-France
Direction musicale - Kevin Rhodes
Choeurs enregistrés

Eleonora Abbagnato
Eleonora Abbagnato
Argument (source : Opéra de Paris) :


Acte I

1 - La Fête des fous 
En l'an de grâce 1482, dans ce Paris de Louis XI, confiné entre Notre-Dame, le Louvre et le tribunal du Châtelet-Dieu, le Roi et la Justice- bourgeois et manants s'assemblent pour célébrer la  Fête des fous". C'est à qui rivalisera le mieux, en grimaces et pitreries de toutes sortes pour enlever le titre de "Pape des Fous". Apparaît soudain un être monstrueux qui éclipse tous les autres : bossu, boiteux, c'est Quasimodo, le sonneur de Notre-Dame. Mais sa difformité n'est pas feinte, elle est réelle. A sa vue, la foule reste un instant frappée de stupeur, puis, cruellement moqueuse, elle le proclame "Pape des Fous" et promène en un cortège grotesque le pauvre infirme, confusément heureux de son titre dérisoire.

2 - La Prière  
Mais quelqu'un trouble la fête : Claude Frollo, l'archidiacre de Notre-Dame, qui rappelle au peuple que la vie n'est pas faite que de plaisirs et qu'il faut prier et se repentir. Penaud, Quasimodo vient, tel un chien fidèle, se coucher à ses pieds, car c'est à ce prêtre d'apparence dure et austère qu'il doit d'avoir conservé la vie. Enfant abandonné, promis au fagot par quelques commères qui voyaient dans sa monstruosité un signe du Diable, c'est Frollo qui l'a recueilli, l'a élevé et en a fait le sonneur de la cathédrale. Sous le masque de la froideur et de la sévérité, Frollo dissimule une âme en proie aux tourments, depuis qu'il a aperçu, dansant devant le parvis de Notre-Dame, certaine "Egyptienne" du nom d'Esmeralda. C'est en vain qu'il tente de prier : le son du tambour de basque, intolérable obsession, bourdonne sans cesse à ses oreilles.

Eleonora Abbagnato - Josua Hoffalt - Nicolas Le Riche
Eleonora Abbagnato - Josua Hoffalt - Nicolas Le Riche

3 - Esméralda 
La voilà justement qui apparaît, si belle "que Dieu l'aurait préférée à la Vierge", dansant avec son corps de feu, comme une invitation à l'amour. Fou de désir, Frollo ordonne à Quasimodo d'aller enlever Esmeralda et de la lui ramener.

4 - La Cour des Miracles 
Commence alors une terrifiante poursuite, Quasimodo cherchant Esmeralda dans Paris, parmi le peuple des ombres : gueux, infirmes, mendiants, vide-goussets, tire-laine, coupe-jarrets, tous ces réprouvés de la Cour des Miracles dont la nuit est le royaume.

Stéphane Bullion - Alice Renavand
Stéphane Bullion (Quasimodo) - Alice Renavand (Esmeralda)
5 - Le Pilori 
Esmeralda réussit à échapper à Quasimodo grâce à l'intervention d'une compagnie d'archers, conduite par le beau capitaine Phoebus. La bohémienne est, d'emblée, séduite par le bel officier, tandis que Quasimodo, appréhendé, est conduit au pilori par les archers qui le tabassent sous l'oeil complaisant des badauds. Seule Esmeralda, émue par la souffrance de cet être dont l'aspect l'avait d'abord effrayée, fendra la foule pour venir lui donner à boire. Ce simple de geste de pitié, le seul sans doute qu'on lui ait jamais manifesté, et venant d'une fille aussi belle qu'il est laid, va bouleverser l'âme du pauvre bougre et changer le cours de son destin.

6 - Les Soldats 
Phoebus défile à la tête de ses troupes. Comme une parade amoureuse adressée à Esmeralda.

Florian Magnenet - Alice Renavand
Florian Magnenet (Phoebus) - Alice Renavand
7 - La Taverne
Phoebus entraîne la bohémienne dans une taverne fréquentée par les soudards et les ribaudes. Esmeralda se retrouve bientôt dans les bras du beau capitaine. Mais les amants ne sont pas seuls. Dans l'ombre, Claude Frollo assiste, ivre de rage et de jalousie, à leurs ébats. N'en pouvant plus, il poignarde Phoebus et s'enfuit, laissant Esmeralda à son désarroi. Les chevaliers du guet emmènent l'Egyptienne que les apparences accusent.

Eleonora Abbagnato - Nicolas Le Riche
Eleonora Abbagnato - Nicolas Le Riche
8 - Le Procès
Accusée du meurtre de Phoebus, Esmeralda est conduite devant ses juges.

9 - Le Gibet 
Convaincue de débauche, d'homicide et de sorcellerie, la gitane Esmeralda est condamnée à être pendue. Elle est déjà entre les mains du bourreau lorsque, soudain, surgit Quasimodo qui n'a pas oublié le geste de la bohémienne. Bousculant la garde, il délivre Esmeralda et la transporte à l'intérieur de la cathédrale. A l'abri de Notre-Dame, Esmeralda bénéficiera du droit d'asile. Claude Frollo, malgré son dépit, ne peut qu'arrêter la foule qui voudrait s'élancer dans l'église. Déçue qu'on lui ôte sa proie, mais revenue à des sentiments religieux, l'assistance se contente de lancer le cri d'allégresse : "Noël !" pour célébrer la naissance du Sauveur.

Stéphane Bullion - Alice Renavand
Stéphane Bullion - Alice Renavand

Acte II

10 - Le Clocher de Notre-Dame
Continuellement aux aguets, Quasimodo fait le tour de son domaine pour s'assurer que rien ne menace sa belle protégée. Il laisse éclater sa joie en se suspendant aux cloches qu'il fait sonner à toute volée.

Stéphane Bullion

11 - Esméralda et Quasimodo
Paraît Esmeralda qui, avec tendresse, témoigne sa reconnaissance au sonneur de cloches. Celui-ci, honteux de son corps difforme, s'enhardit néanmoins, encouragé par elle, jusqu'à prendre la main de la jeune fille et à lui faire, tout heureux, les honneurs de son refuge. Lasse, Esmeralda s'endort doucement, veillée par Quasimodo. La croyant en sûreté, le bossu s'éloigne. Mais la cathédrale est aussi le domaine de l'archidiacre Frollo. Profitant de l'absence de Quasimodo, celui-ci vient tourmenter Esmeralda. Elle repousse ses étreintes avec dégoût. Alors, emporté par son délire passionnel, l'homme frappe, comme pour le briser à jamais, ce corps qui lui résiste.

Audric Bezard - Stéphane Bullion - Alice Renavand
Audric Bezard (Frollo) - Stéphane Bullion - Alice Renavand


12 - Le Cauchemar
L'Attaque de la cathédrale : La justice ne peut rester longtemps défiée ! Un arrêt du Parlement ayant révoqué le droit d'asile, les soldats assaillissent la cathédrale.Le peuple suit et Quasimodo, impuissant, voit déferler, dans un cauchemar, soldats et femmes échevelées, comme les furies de l'Antiquité. Il tente vainement de les arrêter en jetant sur eux du plomb fondu mais, submergé par le nombre, il doit abandonner la lutte. Esmeralda est prise.

Audric Bezard - Stéphane Bullion
Audric Bezard - Stéphane Bullion



13 - La Mort
Un long cortège funèbre conduit Esmeralda au gibet. Cette fois plus rien ne pourra empêcher le bourreau d'accomplir sa besogne. La belle bohémienne n'est bientôt plus qu'une forme inerte. Et meurent avec Esmeralda les sons du tambour de basque qui hantaient les nuits de l'archidiacre. C'est lui, cet homme, la cause de tous les événements malheureux qui se sont précipités. Quasimodo réalise enfin le pouvoir maléfique de cet homme, se précipite sur lui et l'étrangle. Le corps du prêtre maudit roule sur les marches du gibet, tandis que Quasimodo emporte lentement la dépouille désarticulée de celle qu'il a aimée.

Stéphane Bullion -Alice Renavand
Stéphane Bullion -Alice Renavand
Distribution du 1er juillet 2014
Esmeralda - Alice Renavand
Quasimodo - Stéphane Bullion
Frollo - Audric Bezard
Phoebus - Florian Magnenet