Stéphane Bullion |
Orphée et Eurydice de Pina Bausch que la compagnie a eu l’excellente idée d’aller présenter à Madrid en juillet reste le meilleur souvenir d’une saison pourtant riche, d’abord en émotion avec le départ de trois étoiles mais aussi par sa proposition de ballets aux styles particulièrement variés.
Orphée et Eurydice, opéra dansé, joue peut-être hors-concours dans une autre dimension mais impossible de ne pas le distinguer par sa facture singulière et son apport à l’art en général.
Stéphane Bullion |
L’intelligence plastique de la chorégraphie et de la scénographie alliée à la profondeur mystique de l’interprétation des danseurs parisiens en font une œuvre intemporelle qui plus encore cette année tend à la perfection. Les danseurs du ballet de l’Opéra de Paris la magnifient dans sa qualité intrinsèque comme ils l’enrichissent de corollaires exégètes.
Stéphane Bullion |
Aux côtés de Maria-Riccarda Wesseling, le poète Stéphane Bullion met son âme meurtrie à nu et Nicolas Paul dévoile son énergie farouche. Sur les mots de Yun Jung Choi, Marie-Agnès Gillot déploie un féroce désespoir, Alice Renavand une explosion de sentiments.