samedi 12 mai 2007

L'Allegro, il Pensoroso ed il Moderato 23 avril-12 mai 2007

L'Allegro, il Pensoroso ed il Moderato
Musique - Georg Friedrich Haendel
Chorégraphie et vidéo - Robyn Orlin
Réalisation vidéeo - Philippe Lainé
Costumes - Olivier Bériot
Lumières - Marion Hewlett
Assistan chorégrapphe - Nicolas Paul
Création chorégraphique
Orchestre et choeur des Arts Florissants
Direction musicale - William Christie

Sébastien Bertaud, Caroline Dance, Toby Spence, Kate Royal, Nicolas Le Riche

Danseurs : Nicolas Le Riche, Yann Bridard, Alice Renavand et Caroline Bance, Miteki Kudo, Béatrice Martel, Céline Talon, Christelle Granier, Chyslaine Reichert, Yong Geol Kim, Simon Valastro, Sébastien Bertaud, Vincent Chaillet, Vincent Cordier, Alexis Renaud
Chanteurs : Kate Royal, Toby Spence, Roderick Williams, Eric Price ou Daniel Krähmer


Argument
(source Opéra de Paris)

PREMIÈRE PARTIE
Après une ouverture à la française, l'Allegro (littéralement « l'Homme joyeux») est le premier à prendre la parole dans un style rhétorique grémenté de références mythologiques. Il rejette violemment la sombre mélancolie. Le Penseroso (« l'Homme penseur») réplique en énonçant de son côté la vanité des plaisirs frivoles. Les deux caractères s'opposent frontalement en une joute verbale sur la façon dont il convient de conduire sa vie pour atteindre le bonheur. Allegro vante les plaisirs de la joie, de la légèreté, du rire, de la liberté, de la chasse, des promenades bucoliques et des fêtes villageoises. Le Penseroso fait, au contraire, l'éloge de la solitude, de la nuit, de l'austérité et de la nature sauvage. À la fin l'Allegro a le dernier mot.


DEUXIÈME PARTIE
Le Penseroso prend cette fois la parole le premier. Il déclare sa préférence pour la profondeur de la connaissance et de la méditation, et défend le pouvoir de la mélancolie sur la musique. L'Allegro se fait, au contraire, le partisan du tumulte de la ville, de ses intrigues, de ses rivalités et de ses fêtes. Le Penseroso réaf- firme ensuite son goût pour la solitude, la nuit, la forêt profonde et les rêves mystérieux. L'Allegro est captivé de son côté par le théâtre et l'imagination créatrice, l'ivresse des musiques réconfortantes et harmonieuses. Mais cette fois, c'est le Penseroso qui clôt la discussion en avouant son attirance pour la sphère religieuse, la prière et la grâce.

TROISIÈME PARTIE
Tel un deus ex machina, un troisième caractère, le Moderato (« l'Homme modéré ») s'impose pour résoudre le dilemme d'une humanité déchirée entre des aspirations contradictoires. Le Moderato révèle que le vrai bonheur ne peut se réaliser que dans la mesure, l'équilibre et la prudence. Il parvient ainsi à convaincre et à réunir dans un ultime duo l'Allegro et le Penseroso qui acceptent finalement de vivre sous l'égide de la raison.