Musique - Gustav Mahler
Chorégraphie décor et lumières - John Neumeier (1975)
Réalisation lumières - Madjid Hakimi
Orchestre de l'Opéra national de Paris
Direction musicale - Klauspeter Seibel / Simon Hewett (21, 23 & 25 mars)
Mezzo-soprano - Dagmar Peckova
Entrée au répertoire
Propos du ballet (source www de l'Opéra national de Paris)
Le premier mouvement – la Terre - est monumental. Beaucoup virent d’ailleurs dans le finale grandiose une fête bacchanale. Mahler avait d’abord baptisé ce mouvement L’éveil de Pan puis L’été fait son entrée, avant de renoncer à donner des noms à ses mouvements pour permettre à l’auditeur de les recevoir en toute liberté.
Après ce déchaînement de forces telluriques, retour au calme et à la sérénité avec le second mouvement – la végétation. Champêtre, parfois aérien, c'est un tableau romantique de la Nature au sein de laquelle l'Homme va se ressourcer : une page insouciante comme seules savent l'être les fleurs, dira Mahler.
Le scherzo qui constitue le troisième mouvement – les animaux - poursuit ce voyage en dressant un bestiaire burlesque, souvent drôle, des animaux de la forêt. Mais voici qu'un crescendo vertigineux de cuivres et de percussions nous saisit et nous emporte vers une nouvelle tempête de forces astronomiques.
Avec le quatrième mouvement – l’Homme - nous nous acheminons du monde purement instrumental vers le monde de la voix. Le tremblement des cordes abolit le monde physique et nous plonge dans ce qui s’apparente à un songe. Une atmosphère appelant un lied d'une grande douceur (extrait de Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche). Le songe prend fin.
La voix demeure au centre de l'avant-dernier mouvement – les anges - qui donne à entendre un chœur d'enfants. Le recueil de poèmes germaniques - Des Knaben Wunderhorn ou Le Cor merveilleux de l’enfant - dont est issu le thème est un ensemble de légendes populaires du Moyen-Age qui enthousiasmèrent Goethe et les frères Grimm.
Le sixième et dernier mouvement – l’amour– laisse s’élever un hymne à cette force garante de l’harmonie universelle. La symphonie se conclut dans un apaisement méditatif.
Après ce déchaînement de forces telluriques, retour au calme et à la sérénité avec le second mouvement – la végétation. Champêtre, parfois aérien, c'est un tableau romantique de la Nature au sein de laquelle l'Homme va se ressourcer : une page insouciante comme seules savent l'être les fleurs, dira Mahler.
Le scherzo qui constitue le troisième mouvement – les animaux - poursuit ce voyage en dressant un bestiaire burlesque, souvent drôle, des animaux de la forêt. Mais voici qu'un crescendo vertigineux de cuivres et de percussions nous saisit et nous emporte vers une nouvelle tempête de forces astronomiques.
Avec le quatrième mouvement – l’Homme - nous nous acheminons du monde purement instrumental vers le monde de la voix. Le tremblement des cordes abolit le monde physique et nous plonge dans ce qui s’apparente à un songe. Une atmosphère appelant un lied d'une grande douceur (extrait de Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche). Le songe prend fin.
La voix demeure au centre de l'avant-dernier mouvement – les anges - qui donne à entendre un chœur d'enfants. Le recueil de poèmes germaniques - Des Knaben Wunderhorn ou Le Cor merveilleux de l’enfant - dont est issu le thème est un ensemble de légendes populaires du Moyen-Age qui enthousiasmèrent Goethe et les frères Grimm.
Le sixième et dernier mouvement – l’amour– laisse s’élever un hymne à cette force garante de l’harmonie universelle. La symphonie se conclut dans un apaisement méditatif.