Giselle
Ballet en deux actes
Livret de Théophile Gautier et Jules-Henri Vernoy De Saint-Georges
Musique - Adolphe Adam
Chorégraphie (1841) - Jean Coralli et Jules Perrot transmise par Marius Petipa (1887)
Adapté par Patrice Bart et Eugène Polyakov (1991)
Décors - Alexandre Benois réalisés par Silvano Mattei
Costumes - Alexandre Benois réalisés par Claudie Gastine
Orchestre Colonne
Direction musicale - Koen Kessels
Argument (source Opéra de Paris)
ACTE 1
Un village en fête.
Giselle, l'une des jolies villageoises, est tombée amoureuse d'un beau garçon, venu d'ailleurs. Elle ignore qui il est. Il dit s'appeler Loys. Mais le garde-chasse Hilarion, que la jalousie rend perspicace, soupçonne quelque grand seigneur. La danse entraîne tout le monde. La mère de Giselle craint que la santé fragile de sa fille ne résiste à sa passion de danser, et évoquant le sort des malheureuses Wilis - mortes avant leurs noces, et condamnées à danser chaque nuit jusqu'au lever du jour – redoute une issue fatale.
Giselle, se riant des alarmes de sa mère, poursuit sa danse en compagnie du beau jeune homme, et est sacrée reine de la fête. Le Prince de Courlande venant à passer par là avec sa suite, s'arrête devant la maison de Giselle et demande à boire. Sa fille, la princesse Bathilde est fiancée à Albrecht, duc de Silésie, qui n'est autre que... le jeune homme qu'Hilarion vient de démasquer, en découvrant l'épée blasonnée de son rival. Giselle - sous le choc de cette révélation – perd la raison et meurt.
A minuit, dans la forêt: une pierre tombale surmontée d'une croix. Soudain passent furtivement des ombres blanches. Elles reviennent. Qui sont ces êtres immatériels ? Ce sont les Wilis, les âmes des jeunes filles délaissées par un amant infidèle. Elles se vengent en attirant, la nuit, les jeunes gens pour les perdre dans les ténèbres.
Myrtha, leur reine, les rassemble, car elles doivent accueillir celle qui, désormais, sera leur compagne : Giselle paraît, dans ses voiles blafards.
Albrecht, venu répandre des fleurs sur la tombe de la jeune morte, voit surgir la blanche image de l'aimée, fantôme flottant qu'il veut saisir, mais qui, sans cesse, lui échappe. Elle fuit, il la suit, halluciné. Survient l'imprudent Hilarion que les Wilis entraînent dans une danse folle et meurtrière : il est leur première victime.
Albrecht va devoir subir le même sort. Giselle implore la clémence de Myrtha et des autres Wilis qui demeurent inflexibles.
Condamné à danser jusqu'à épuisement, Albrecht est soutenu par l'amour de Giselle : danse désespérée qui, un instant, les unit.
Bientôt, les lueurs de l'aube contraignent les spectres à s'enfuir. Giselle, à son tour, disparaît, laissant Albrecht à la vie.
Giselle, se riant des alarmes de sa mère, poursuit sa danse en compagnie du beau jeune homme, et est sacrée reine de la fête. Le Prince de Courlande venant à passer par là avec sa suite, s'arrête devant la maison de Giselle et demande à boire. Sa fille, la princesse Bathilde est fiancée à Albrecht, duc de Silésie, qui n'est autre que... le jeune homme qu'Hilarion vient de démasquer, en découvrant l'épée blasonnée de son rival. Giselle - sous le choc de cette révélation – perd la raison et meurt.
Les paysans
ACTE 2A minuit, dans la forêt: une pierre tombale surmontée d'une croix. Soudain passent furtivement des ombres blanches. Elles reviennent. Qui sont ces êtres immatériels ? Ce sont les Wilis, les âmes des jeunes filles délaissées par un amant infidèle. Elles se vengent en attirant, la nuit, les jeunes gens pour les perdre dans les ténèbres.
Myrtha, leur reine, les rassemble, car elles doivent accueillir celle qui, désormais, sera leur compagne : Giselle paraît, dans ses voiles blafards.
Albrecht, venu répandre des fleurs sur la tombe de la jeune morte, voit surgir la blanche image de l'aimée, fantôme flottant qu'il veut saisir, mais qui, sans cesse, lui échappe. Elle fuit, il la suit, halluciné. Survient l'imprudent Hilarion que les Wilis entraînent dans une danse folle et meurtrière : il est leur première victime.
Albrecht va devoir subir le même sort. Giselle implore la clémence de Myrtha et des autres Wilis qui demeurent inflexibles.
Albrecht
Stéphane Bullion
Stéphane Bullion
Condamné à danser jusqu'à épuisement, Albrecht est soutenu par l'amour de Giselle : danse désespérée qui, un instant, les unit.
Bientôt, les lueurs de l'aube contraignent les spectres à s'enfuir. Giselle, à son tour, disparaît, laissant Albrecht à la vie.