Ballet en deux actes et trois tableaux
Livret d'après Charles Nuitter et Arthur Saint-Léon
Musique - Léo Delibes, Ludwig Minkus (version réalisée par Marc-Olivier Dupin)
Chorégraphie - Jean-Guillaume Bart
Décors - Eric Ruf
Costumes - Christian Lacroix
Lumières - Dominique Bruguière
Dramaturgie - Clément Hervieu-Léger, Jean-Guillaume Bart
Création
Orchestre de l'Opéra national de Paris
Direction musicale - Koen Kessels
Ludmila Pagliero (Naïla) |
Argument écrit par Clément Hervieu-Léger et Jean-Guillaume Bart
d'après celui conçu en 1866 par Charles Nuitter et ArthurSaint-Léon.
Certains personnages ont été supprimés, notamment la Bohémienne, Morgab
et le gardien du harem Sinjar. Le découpage musical a été revu en
conséquence, certains passages ayant été remplacés par des extraits
d'autres œuvres de Léo Delibes. Le compositeur Marc-Olivier Dupin a
réalisé les révisions et les orchestrations musicales.
Les personnages Naila, esprit de la Source/Nouredda, promise au Khan/Dadje, favorite du Khan/Djémil, chasseur/Mozdock, frère de Nouredda/Zaël, Elfe de Naïla/Le Kahn/Elfes et Nymphes/Caucasiens et Caucasiennes/Odalisques
Les personnages Naila, esprit de la Source/Nouredda, promise au Khan/Dadje, favorite du Khan/Djémil, chasseur/Mozdock, frère de Nouredda/Zaël, Elfe de Naïla/Le Kahn/Elfes et Nymphes/Caucasiens et Caucasiennes/Odalisques
Mathias Heymann (Zaël) |
ACTE 1 (Ludwig Minkus)
Une clairière dans les montagnes du Caucase, une source qui coule entre les rochers. Le jour n'est pas encore levé abandonnant les lieux aux êtres immatériels qui peuplent la nuit.
Au milieu de ce rituel nocturne qui voit les nymphes rendre hommage à la source, paraît soudain Zaël, lutin familier et bondissant. Mais bientôt le jour se lève. Les êtres fantastiques ont disparu. La clairière appartient de nouveau aux hommes. Seul Zaël est demeuré, observant caché, comme entre deux mondes. Un jeune chasseur vient se désaltérer à l'eau de la source. Il se nomme Djémil.
Vincent Chaillet (Mozdock ) |
DEUXIÈME PARTIE - LA CARAVANE DES CAUCASIENS
Entre alors une caravane de voyageurs. Le cortège s'organise autour d'une somptueuse litière recelant une beauté précieuse que l'on conduit vraisemblablement vers sa nouvelle demeure. Brûlant de voir celle que dissimulent tant de précautions, Djémil se cache pour observer à son tour.
Mozdock, à la tête de la caravane, ordonne d'établir le campement dans la clairière. Descendant de la litière et visiblement en proie à la mélancolie, sa sœur Nouredda, la jeune élue, danse entourée des autres femmes. Au milieu de ses suivantes, la jeune femme se dévoile peu à peu, révélant son incomparable beauté. Demandant aux femmes de s'éloigner, Mozdock invite alors sa sœur à danser: elle ne doit pas se laisser aller à la mélancolie.
Suivant les ordres de son frère, Nouredda continue de danser, tâchant tant bien que mal de dissimuler son inquiétude et sa tristesse. Tandis que Nouredda rejoint ses suivantes qui réajustent son voile sur son visage, les hommes se mettent à danser à leur tour.
TROISIÈME PARTIE - LE MONDE DE NAILA
II est temps pour la caravane de se remettre en route. Mais au moment de partir, Nouredda aperçoit, en haut d'un rocher, une de ces fleurs de montagne à l'éclat singulier. Attentifs au moindre de ses désirs, les hommes de son escorte tentent de la cueillir pour la lui offrir. Aucun d'eux n'y parvient.
Djémil, qui assiste à la scène, décide alors de sortir de sa cachette pour essayer à son tour. Il connaît bien cet endroit et parvient rapidement à grimper au sommet du rocher. Aidé sans le savoir par Zaël, Djémil cueille la fleur tant convoitée et vient en faire présent à Nouredda. Celle-ci semble contente quoique son visage reste largement dissimulé. Djémil est fasciné et dans un élan irréfléchi, il arrache soudain le voile de la jeune fiancée pour contempler son visage à découvert. Nouredda recule en laissant tomber la fleur tandis que Mozdock et ses hommes se jettent sur Djémil et le rouent de coups. Enfin les voyageurs repartent abandonnant le jeune homme sans connaissance.
Le silence se fait dans la clairière. Le temps même semble s'arrêter. C'est alors qu'apparaît Naïla. Elle est l'esprit de la source. Naïla connaît Djémil qu'elle voit chaque jour parcourir la montagne. Elle s'approche de lui. Djémil reprend peu à peu connaissance. Mais troublé par cette soudaine apparition, le jeune homme ne sait s'il est bien revenu à la réalité.
Naïla recule faisant place aux nymphes qui apparaissent à leur tour. Djémil voudrait la suivre, mais les nymphes l'en empêchent. Accompagnée de Zaël et des elfes, Naïla réapparaît. Zaël tient la fleur que Djémil avait cueillie pour la belle Nouredda. Naïla révèle au jeune homme qu'il s'agit là d'un talisman auquel se soumettent tous les esprits de la forêt, un talisman qui la lie à la vie et à la mort.
Naïla demande à Djémil de lui dire ce qu'il souhaite. « Rejoindre cette jeune fille dont j'ai vu le visage, répond-il, et être vengé». Le confiant aux soins de Zaël, Naïla lui ordonne de partir. Elle lui promet d'exaucer son vœu.
PREMIER TABLEAU - LE PALAIS DU KHAN (Léo Delibes)
PREMIÈRE PARTIE - CHEZ LE KHAN
Dans le palais du Khan, les filles du sérail attendent l'arrivée de la nouvelle favorite. Le Khan fait son entrée, impatient de découvrir sa promise. Les odalisques dansent pour tenter de distraire le Khan. Au loin, le signal retentit soudain : la nouvelle fiancée arrive. Le Khan demande à ses femmes de sortir.
Accompagnée de son escorte, Nouredda est présentée devant le Khan. Celui-ci est ébloui de sa beauté. Tandis que la nouvelle favorite sort pour revêtir ses nouveaux atours, Mozdock ordonne à sa suite de célébrer les fiançailles du Khan. Un divertissement est donné en l'honneur de Nouredda.
Au milieu des danses et des réjouissances, on annonce l'arrivée de
troubadours itinérants venus proposer leurs services au Khan. Celui-ci
ordonne qu'on les fasse venir. Les troubadours font leur entrée, mais
sous leurs costumes, il s'agit en réalité de Djémil suivi de Zaël et des
elfes. Les troubadours multiplient les tours de magie au milieu de la
cour, faisant apparaître et disparaître des cadeaux précieux.
Une dispute éclate entre Nouredda et Dadjé. Le Khan fait alors sortir les femmes pour faire revenir le calme. Seule reste Nouredda qui remarque soudain, parmi les présents, la fleur à l'éclat singulier qu'elle avait tant désirée en passant près de la source. Elle veut la prendre, mais Zaël s'en saisit avant elle. Semblant répondre à l'appel de la fleur, Naïla apparaît soudain au milieu de la foule. Nul ne sait comment elle est entrée dans le palais du Khan. Elle est là. Et chacun de s'étonner et de l'admirer.
Fasciné par la beauté de Naïla, le Khan ne parvient plus à la quitter
du regard, oubliant en un instant les charmes de Nouredda. Il invite la
jeune inconnue à parader à ses côtés. Ainsi Nouredda voit son étoile
pâlir. Toujours vêtu en troubadour, Djémil tente de faire diversion.
La réaction du Khan à l'égard de Naïla plonge Mozdock et Nouredda dans l'incompréhension. Chez les circassiens, cette incompréhension cède bientôt la place à la colère. Nouredda, elle, est anéantie. Djémil tente d'attirer son attention.
Le Khan n'a cure de cette agitation. Il invite Naïla à danser aux yeux de tous: la jeune femme régnera désormais seule sur son harem. Mozdock est hors de lui. Repoussant Djémil, Mozdock demande au Khan de s'expliquer. Mais celui-ci lui ordonne de partir sur le champ, lui et sa suite. Les circassiens sont contraints de quitter le palais du Khan. Les troubadours, emmenés par Zaël, les escortent avec provocation. Djémil est vengé, comme l'avait promis l'esprit de la source.
DEUXIÈME PARTIE - NOUREDDA HUMILIÉE
Humiliée, mortifiée, Nouredda, après avoir congédié son frère, reste seule dans le palais maintenant désert. Cherchant à la retrouver, Djémil revient sur ces pas. Il enlève alors son costume de troubadour et retrouve son apparence ordinaire. Les deux jeunes gens se font face et se reconnaissent. Naïla entre à son tour et les observe, témoin de l'amour de Djémil pour Nouredda. C'est alors que Mozdock revient chercher sa sœur pour partir. Il la surprend avec Djémil. Mais au moment où Mozdock s'apprête à se jeter sur Djémil, le temps semble soudain s'arrêter. Chacun est statufié, comme inanimé. Guidé par Zaël, Djémil prend Nouredda dans ses bras et quitte doucement les lieux. Quand Mozdock revient à lui, Djémil et Nouredda ne sont déjà plus là
DEUXIÈME TABLEAU - LE SACRIFICE (Ludwig Minkus, Léo Delibes)
Les nymphes prennent possession de la clairière et se mettent à danser avant de disparaître.
C'est alors que Djémil arrive, portant dans ses bras Nouredda inanimée. Zaël le conduit, cette même fleur toujours à la main. Mais bientôt Zaël se retire, laissant ainsi les deux jeunes gens. Au milieu des nymphes revenues, Naïla apparaît à son tour. Après la danse, Naïla demande à ses compagnes de quitter les lieux. Maintenant seule, Naïla regarde Djémil tenant Nouredda contre lui.
La voyant seule, Djémil s'adresse à Naïla. Il lui demande comment faire revenir à elle Nouredda. Naïla s'approche du jeune homme et semble vouloir le toucher. Djémil demeure interdit.
Naïla, surprise elle-même d'éprouver des sentiments humains, lui fait alors l'aveu de son amour pour lui: elle l'aime.
Djémil, désolé, lui redit sa fidélité à Nouredda. Naïla montre à Djémil la fleur que ce matin il avait cueillie pour plaire à la belle Nouredda. Grâce à cette fleur, elle peut accéder à ses désirs: Nouredda vivra et l'aimera, mais c'est elle alors qui perdra la vie.
Nouredda revient à elle tandis que Naïla semble s'épuiser peu à peu. Nouredda et Djémil se rejoignent.
Naïla s'éteint dans les bras de Zaël.
Entre alors une caravane de voyageurs. Le cortège s'organise autour d'une somptueuse litière recelant une beauté précieuse que l'on conduit vraisemblablement vers sa nouvelle demeure. Brûlant de voir celle que dissimulent tant de précautions, Djémil se cache pour observer à son tour.
Mozdock, à la tête de la caravane, ordonne d'établir le campement dans la clairière. Descendant de la litière et visiblement en proie à la mélancolie, sa sœur Nouredda, la jeune élue, danse entourée des autres femmes. Au milieu de ses suivantes, la jeune femme se dévoile peu à peu, révélant son incomparable beauté. Demandant aux femmes de s'éloigner, Mozdock invite alors sa sœur à danser: elle ne doit pas se laisser aller à la mélancolie.
Suivant les ordres de son frère, Nouredda continue de danser, tâchant tant bien que mal de dissimuler son inquiétude et sa tristesse. Tandis que Nouredda rejoint ses suivantes qui réajustent son voile sur son visage, les hommes se mettent à danser à leur tour.
Isabelle Ciaravola (Nouredda) |
II est temps pour la caravane de se remettre en route. Mais au moment de partir, Nouredda aperçoit, en haut d'un rocher, une de ces fleurs de montagne à l'éclat singulier. Attentifs au moindre de ses désirs, les hommes de son escorte tentent de la cueillir pour la lui offrir. Aucun d'eux n'y parvient.
Djémil, qui assiste à la scène, décide alors de sortir de sa cachette pour essayer à son tour. Il connaît bien cet endroit et parvient rapidement à grimper au sommet du rocher. Aidé sans le savoir par Zaël, Djémil cueille la fleur tant convoitée et vient en faire présent à Nouredda. Celle-ci semble contente quoique son visage reste largement dissimulé. Djémil est fasciné et dans un élan irréfléchi, il arrache soudain le voile de la jeune fiancée pour contempler son visage à découvert. Nouredda recule en laissant tomber la fleur tandis que Mozdock et ses hommes se jettent sur Djémil et le rouent de coups. Enfin les voyageurs repartent abandonnant le jeune homme sans connaissance.
Ludmila Pagliero - Karl Paquette (Djemil) |
Le silence se fait dans la clairière. Le temps même semble s'arrêter. C'est alors qu'apparaît Naïla. Elle est l'esprit de la source. Naïla connaît Djémil qu'elle voit chaque jour parcourir la montagne. Elle s'approche de lui. Djémil reprend peu à peu connaissance. Mais troublé par cette soudaine apparition, le jeune homme ne sait s'il est bien revenu à la réalité.
Naïla recule faisant place aux nymphes qui apparaissent à leur tour. Djémil voudrait la suivre, mais les nymphes l'en empêchent. Accompagnée de Zaël et des elfes, Naïla réapparaît. Zaël tient la fleur que Djémil avait cueillie pour la belle Nouredda. Naïla révèle au jeune homme qu'il s'agit là d'un talisman auquel se soumettent tous les esprits de la forêt, un talisman qui la lie à la vie et à la mort.
Naïla demande à Djémil de lui dire ce qu'il souhaite. « Rejoindre cette jeune fille dont j'ai vu le visage, répond-il, et être vengé». Le confiant aux soins de Zaël, Naïla lui ordonne de partir. Elle lui promet d'exaucer son vœu.
ACTE II
PREMIÈRE PARTIE - CHEZ LE KHAN
Dans le palais du Khan, les filles du sérail attendent l'arrivée de la nouvelle favorite. Le Khan fait son entrée, impatient de découvrir sa promise. Les odalisques dansent pour tenter de distraire le Khan. Au loin, le signal retentit soudain : la nouvelle fiancée arrive. Le Khan demande à ses femmes de sortir.
Accompagnée de son escorte, Nouredda est présentée devant le Khan. Celui-ci est ébloui de sa beauté. Tandis que la nouvelle favorite sort pour revêtir ses nouveaux atours, Mozdock ordonne à sa suite de célébrer les fiançailles du Khan. Un divertissement est donné en l'honneur de Nouredda.
Nolwenn Daniel (Dadjé) |
Isabelle Ciaravola - Christophe Duquenne (Le Khan) |
Une dispute éclate entre Nouredda et Dadjé. Le Khan fait alors sortir les femmes pour faire revenir le calme. Seule reste Nouredda qui remarque soudain, parmi les présents, la fleur à l'éclat singulier qu'elle avait tant désirée en passant près de la source. Elle veut la prendre, mais Zaël s'en saisit avant elle. Semblant répondre à l'appel de la fleur, Naïla apparaît soudain au milieu de la foule. Nul ne sait comment elle est entrée dans le palais du Khan. Elle est là. Et chacun de s'étonner et de l'admirer.
La réaction du Khan à l'égard de Naïla plonge Mozdock et Nouredda dans l'incompréhension. Chez les circassiens, cette incompréhension cède bientôt la place à la colère. Nouredda, elle, est anéantie. Djémil tente d'attirer son attention.
Christophe Duquenne - Ludmila Pagliero |
Le Khan n'a cure de cette agitation. Il invite Naïla à danser aux yeux de tous: la jeune femme régnera désormais seule sur son harem. Mozdock est hors de lui. Repoussant Djémil, Mozdock demande au Khan de s'expliquer. Mais celui-ci lui ordonne de partir sur le champ, lui et sa suite. Les circassiens sont contraints de quitter le palais du Khan. Les troubadours, emmenés par Zaël, les escortent avec provocation. Djémil est vengé, comme l'avait promis l'esprit de la source.
Mathias Heymann - Nolwenn Daniel |
Humiliée, mortifiée, Nouredda, après avoir congédié son frère, reste seule dans le palais maintenant désert. Cherchant à la retrouver, Djémil revient sur ces pas. Il enlève alors son costume de troubadour et retrouve son apparence ordinaire. Les deux jeunes gens se font face et se reconnaissent. Naïla entre à son tour et les observe, témoin de l'amour de Djémil pour Nouredda. C'est alors que Mozdock revient chercher sa sœur pour partir. Il la surprend avec Djémil. Mais au moment où Mozdock s'apprête à se jeter sur Djémil, le temps semble soudain s'arrêter. Chacun est statufié, comme inanimé. Guidé par Zaël, Djémil prend Nouredda dans ses bras et quitte doucement les lieux. Quand Mozdock revient à lui, Djémil et Nouredda ne sont déjà plus là
Isabelle Ciaravola - Karl Paquette |
Les nymphes prennent possession de la clairière et se mettent à danser avant de disparaître.
C'est alors que Djémil arrive, portant dans ses bras Nouredda inanimée. Zaël le conduit, cette même fleur toujours à la main. Mais bientôt Zaël se retire, laissant ainsi les deux jeunes gens. Au milieu des nymphes revenues, Naïla apparaît à son tour. Après la danse, Naïla demande à ses compagnes de quitter les lieux. Maintenant seule, Naïla regarde Djémil tenant Nouredda contre lui.
Isabelle Ciaravola |
La voyant seule, Djémil s'adresse à Naïla. Il lui demande comment faire revenir à elle Nouredda. Naïla s'approche du jeune homme et semble vouloir le toucher. Djémil demeure interdit.
Naïla, surprise elle-même d'éprouver des sentiments humains, lui fait alors l'aveu de son amour pour lui: elle l'aime.
Djémil, désolé, lui redit sa fidélité à Nouredda. Naïla montre à Djémil la fleur que ce matin il avait cueillie pour plaire à la belle Nouredda. Grâce à cette fleur, elle peut accéder à ses désirs: Nouredda vivra et l'aimera, mais c'est elle alors qui perdra la vie.
Nouredda revient à elle tandis que Naïla semble s'épuiser peu à peu. Nouredda et Djémil se rejoignent.
Naïla s'éteint dans les bras de Zaël.
Mathias Heymann - Ludmila Pagliero |
Naïla : Ludmila Pagliero
Djemil : Karl Paquette
Nouredda : Isabelle Ciaravola
Mozdock : Vincent Chaillet
Le Khan : Christophe Duquenne
Dadjé : Nolwenn Daniel
Jean-Guillaume Bart |