Nicolas Paul a travaillé essentiellement sur le sens du mouvement, de sa gestuelle et la manière de les effectuer, ce qui pour une chorégraphie contemporaine est un point d’entrée judicieux et très pédagogique pour des spectateurs peut-être pas dans l’ensemble familiers de certaines techniques.
Il donne ainsi une explication simple et très claire au vocabulaire de sa danse. Elle est issue d’une profonde lecture de l’utilisation du corps qui se distille dans des gestes puissants s’imprégnant profondément dans la musique.
Ce choix pour débuter la Rencontre est d’autant plus intéressant que les deux danseurs qui se plient à l’exercice ne sont pas des habitués de ses chorégraphies et qu’Emilie Cozette étant souffrante, Amandine Albisson travaille pour la première fois avec Vincent Chaillet. On découvre donc également en sus le travail du danseur dans sa première étape.
Dans la première partie de la répétition, Nicolas Paul aborde juste le sens du mouvement. Comme dans le langage de la danse classique, le corps doit se mouvoir dans des séquences précises impulsées par certaines parties dans des enchaînements conduits par logique physique. Il explique alors les mouvements propres de son style.
Les danseurs semblent quelquefois désorientés par certains mouvements que leurs corps anticipent mal par réflexe et non par physique avec comme conséquence la rupture dans la fluidité des mouvements. Nicolas Paul décompose d’abord des mouvements du bras, typiques de sa chorégraphie, qui impliquent des rotations, puis des mouvements de tête, "les ronds de tête". Il laisse beaucoup les danseurs faire et s’approprier eux-mêmes les mouvements, montre un peu mais pas trop.
Dans la deuxième partie, plus courte, il travaille sur l’enchaînement et l’interaction entre les danseurs. Le chorégraphe à l’œil impitoyable corrige beaucoup montrant qu’il possède une vision très précise de son œuvre qu’il décrit par moment comme une partition.
Il donne ainsi une explication simple et très claire au vocabulaire de sa danse. Elle est issue d’une profonde lecture de l’utilisation du corps qui se distille dans des gestes puissants s’imprégnant profondément dans la musique.
Ce choix pour débuter la Rencontre est d’autant plus intéressant que les deux danseurs qui se plient à l’exercice ne sont pas des habitués de ses chorégraphies et qu’Emilie Cozette étant souffrante, Amandine Albisson travaille pour la première fois avec Vincent Chaillet. On découvre donc également en sus le travail du danseur dans sa première étape.
Dans la première partie de la répétition, Nicolas Paul aborde juste le sens du mouvement. Comme dans le langage de la danse classique, le corps doit se mouvoir dans des séquences précises impulsées par certaines parties dans des enchaînements conduits par logique physique. Il explique alors les mouvements propres de son style.
Les danseurs semblent quelquefois désorientés par certains mouvements que leurs corps anticipent mal par réflexe et non par physique avec comme conséquence la rupture dans la fluidité des mouvements. Nicolas Paul décompose d’abord des mouvements du bras, typiques de sa chorégraphie, qui impliquent des rotations, puis des mouvements de tête, "les ronds de tête". Il laisse beaucoup les danseurs faire et s’approprier eux-mêmes les mouvements, montre un peu mais pas trop.
Dans la deuxième partie, plus courte, il travaille sur l’enchaînement et l’interaction entre les danseurs. Le chorégraphe à l’œil impitoyable corrige beaucoup montrant qu’il possède une vision très précise de son œuvre qu’il décrit par moment comme une partition.
Rencontre Répliques, Amphithéâtre Bastille, 31 octobre 2009
Avec Amandine Albisson et Vincent Chaillet
Nicolas Paul (chorégraphe) et Vessela Pelovska (chef de chant)